Le rêve est realité. | La poésie est dans la rue. |
Soyons réalistes, demandons l'impossible. | Prenez vos désirs pour la realité. |
J'ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi. |
Ne me libère pas, je m'en charge. | Interdit d'interdire. |
La liberté est le crime qui contient tous les crimes. | Cours camarade, le vieux monde est derrière toi. |
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Daniel Marc Cohn-Bendit né le 4 avril 1945 à Montauban (France), marié dans l'Hérault (France), après avoir été adjoint au maire de Francfort sur le Main, et député au Parlement Européen pour l'Allemagne de 1994 à 1999, il fut ensuite député vert au Parlement Européen pour la France, co-président 1999-2004 Groupe des Verts/Alliance libre européenne, «ayant survécu au surpeuplement et à l'ennui qui règnent dans les universités». Dans la biographie extraordinaire de ce «bâtard européen», l'interpellation du ministre de la Jeunesse et des Sports à Nanterre le 8 janvier 1968, l'appel aux barricades du 10 mai 1968.
«Les hommes passent, les idées généreuses restent» Léo Ferré, entretien accordé à Radio Libertaire et au Monde libertaire, en 1988.
Cinquième affiche : quatrième pouvoir
Avertissement (mai 68) «La semaine du 6 au 10 mai est rythmée
par les manifs, les meetings, les barricades.
Le pays découvre ses enfants enragés contre de Gaulle,
contre l’ordre des «vieux cons», contre la société de consommation.»
Jean Daniel, Le Nouvel Observateur, No 183, 15 mai 1968.
Michel Rocard, Entretien avec D. Cohn-Bendit, Paris-Match, 1998 :
«Un questionnement sur le droit à la parole,
sur le contenu de la démocratie. [...]
Ça, c’est Mai 68.»
«Nous étions en présence d'une véritable entreprise de subversion»
Alain Peyrefitte, ministre de l'éducation du Général de Gaulle en mai 1968,
entrevue radiophonique à l'émission «Les Jours du siècle»,
France Inter, jeudi 28 mai 1998, 13h30
Soif de justice, soif de lutte, soif de vie
Marie-Hélène Le Doze en 1968
«Tant que j'aurai soif de musique, soif de justice, soif de lutte, soif de vie, je ne pourrai pas m'installer dans un bonheur tranquille». Marie-Hélène Le Doze a vingt-deux ans en 1968 et conserve intacte cette soif jamais assouvie.
Les Impressions de mai de Claude Dityvon avec des textes de Renaud.
Vidéos (INA) L'interpellation du ministre Celui-ci, qui n'avait probalement pas lu La révolution sexuelle de Wilhelm Reich, a cru un instant à une «plaisanterie». Les filles ne pouvaient recevoir de garçons à la résidence universitaire.
«Hier, de 17h20 à 17h40, M. Missoffe, ministre de la Jeunesse et des Sports, a visité le nouveau centre sportif de la faculté, 2, rue de Rouen, à Nanterre. Le ministre a posé des
questions techniques à l’architecte, notamment sur les installations de chauffage et la ventilation ainsi que sur le système de purification de l’eau. À la sortie de M. Missoffe, une cinquantaine d’étudiants qui l’attendaient ont poussé des cris hostiles. Le ministre a voulu engager le dialogue. Un étudiant d’origine allemande, M. Marc Daniel Kohn-Bendit (sic) a alors pris la parole pour lui demander de discuter du problème sexuel. Le ministre a cru qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Toutefois, l’étudiant a insisté et a déclaré que “la construction d’un centre sportif était une méthode hitlérienne, destinée à entraîner la jeunesse vers le sport, pour la détourner des problèmes réels, alors qu’il faut avant tout assurer l’équilibre sexuel de l’étudiant”.»
Rapport des Renseignements généraux (RG) Archives secrètes de la police Janvier 1968
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